Friday, October 22, 2010

C'est une petite Val qui mousse de rayons

Navrée, Rimbaud, j'avais pas d'inspi pour le titre =___=

Pas facile à attraper, la gamine. J'essaye de m'assouplir la main en ce moment.


(j'ai trop un kink de la voir en guerrière. Faut que je me fasse soigner XD)


Et Polly (aka Polly Guo aka Pollums) la fille la plus classe du monde m'a fait une Val magnifique également. C'est pas de moi, évidemment, mais fallait que je vous la montre, elle est vraiment trop classe:

Je l'aime d'amour. Elle est trop forte cette Polly *0*

Monday, October 11, 2010

My Sweet Prince

Soi-disant step-by-step, c'est parti:

Sketch:


Line:


Version finale chichiteuse:

Sunday, October 10, 2010

Couch Potatoes

Illustration pour Berylia de sa fic originale Le Chat, le Nerd et le Businessman, faut encore que je rajoute des ombres en gris.

Des jambes, un canapé, de la pers' et même des chaussettes, I'm on FIRE!

Friday, October 08, 2010

I wanna make a supersonic woman of you!

J'ai fait un art trade de sketches avec une jeune artiste incroyablement talentueuse, Pollums, ou Kisaru sur DeviantArt. Il y a quelques jours je suis tombée sur ses travaux par hasard et j'avoue être complètement amoureuse de son style; il y a une énormissime énergie et une sacrée personnalité dans ce qu'elle fait -- j'avais pas ressenti un tel coup de cœur depuis le jour où, à 15 ans, j'avais découvert les travaux de Rafchan (oui, à ce point oui). A sa demande j'ai dessiné son personnage de super-héros choupi, Esteban, et son rival?/ami?/"autre"? Knight.

Holy fucking shit, DES JAMBES!!!! En pers!!!

Je suis SUPER MOTIVÉE en ce moment, du coup; elle m'a filé la patate, la petite jeune (oui, parce qu'elle a que 20 ans, c'te pute).

Thursday, October 07, 2010

Vis ma vie de fangirl: Medullargh

Boalors je décide d'écouter du Björk pendant que je dessine. Je me dis, tiens, c'est vrai, j'ai jamais écouté Medulla. Bah je vais tenter, tiens, partons à l'aventure, découvrons des terres inexplorées, sortons du train-train, soyons ouf, soyons wild.

Résultat:


J'ai eu droit à environ 45 minutes d'enregistrement de bruits d'estomac d'un troupeau de morses en train de copuler en pleine épidémie de gastro.
Il m'a fallu une serpillère pour éponger tout le sang qui a coulé de mes oreilles après.

Du coup, reprenez-vous un peu de Sherlock, tant qu'à faire:

Because you're an idiot:


Et un crossover Sandman/Sherlock because I can:

C'est tout pour aujourd'hui.

Wednesday, October 06, 2010

Venus As A Boy


Aaaaaah j'en avais besoin. C'est fou ce que ça détend. Je me suis remise à encrer à la plume (une plume magique que m'avait filée ma Berlouche d'amour il y a longtemps), c'est très agréable. J'ai essayé de mettre des couleurs après mais ça faisait pas beau et assez cheap, du coup j'ai passé le tout en noir et blanc et je préfère. *se réécoute un petit Björk*

Saturday, October 02, 2010

Valeurs Familiales

Il y avait cette illus dans un post précédent qui était intitulée "Dévotion". Entre temps j'ai illustré deux autres valeurs avec les mêmes personnages:

Amour:



Foi:


Oualou.

Bon, on dit que je me remets à dessiner, d'accord? (et je reposte des vieux textes de skyblog entre, aussi)

Friday, October 01, 2010

Pas motaïve

Chuis pas motaïve pour updater mes différents blogs, en plus j'ai l'impression qu'ils ont tous été désertés. Faut que je reprenne sérieusement le dessin. En attendant, un truc que je devais faire depuis longtemps: transférer certains textes de mon ex-skyblog tout pourri à ici. C'est parti, premier transfert:

Corneille n'est pas un chanteur de arène bi.

Il a dû traumatiser votre adolescence lycéenne; je reconnais que d'être forcé à lire une de ses pièces, surtout dans le cadre scolaire, c'est détestable. Avouez-le, vous avez détesté Pierre Corneille. Vous avez détesté la voix nasillarde de votre professeur de littérature, qui ânonnait: ...aux âmes bien nées / La valeur n'attend point le nombre des années... Quelle importance, les mots de ces gens morts aux grands et nobles sentiments? Vous étiez jeune, et franchement, les problèmes de Rodrigue et de Chimène, ça vous passait un peu au-dessus de la tête. Vous auriez bien voulu faire votre fayot, et assurer au professeur que vous vouiez un culte absolu à la diérèse et à la césure à l'hémistiche, mais non. Vraiment rien à foutre.
Corneille n'est aimé ni des élèves, ni des lettrés. Ils lui préfèrent Racine. Ah, Racine; c'est sûr, ses vers sont moins empesés, les mots "honneur" et "devoir" ne reviennent pas en lourde litanie, ses personnages sont vraiment torturés et destroy, et s'ils ont quelque chose à dire, ils le disent, ils n'utiliseraient certainement pas cette énorme, cette invraisemblable litote: Va, je ne te hais point. Au lieu de dire: "Rodrigue! Salaud d'abruti, bâtard de con, SAUTE-MOI DESSUS, bordel, et faisons l'amour passionnément!"
C'est pourtant toute la beauté du théâtre de Corneille. La retenue, le poids des brocarts, de la société, du devoir, qui leste chaque mot, chaque vers. Et derrière, la passion, la liberté, l'envie de meurtre, la jalousie, la rage, le désespoir, retenus par le carcan des mots. Modérez ces transports, dit Elvire, la servante de Chimène: voici venir l'Infante.
Le Cid est un volcan. N'épargnez point mon sang: goûtez sans résistance / La douceur de ma perte et de votre vengeance. Sentez-vous ce furieux magma qui fait trembler la croûte de l'expression désuète? Il faut que j'ajoute entre parenthèses que Don Rodrigue est sans doute le personnage le plus sexy de toute l'histoire du théâtre. Écoutez plutôt:

Don Rodrigue
Quatre mots seulement:
Après ne me réponds qu'avecque cette épée.

Chimène
Quoi! du sang de mon père encor toute trempée!

Don Rodrigue
Ma Chimène...

Chimène
Ôte-moi cet objet odieux,
Qui reproche ton crime et ta vie à mes yeux.

Don Rodrigue
Regarde-le plutôt pour exciter ta haine,
Pour croître ta colère, et pour hâter ma peine.

Chimène
Il est teint de mon sang.

Don Rodrigue
Plonge-le dans le mien,
Et fais-lui perdre ainsi la teinture du tien.


Rodrigue et Chimène ne demandent qu'à se sauter mutuellement dessus et s'aimer, seulement voilà, ils ne peuvent pas. Alors ils reportent leur frustration sur une bête épée: "Tue-moi!
-Nan!
-Mais vas-y, ça va me faire plaisir!
-Nan j'te dis, c'est pointu ce truc, ça va abîmer ton joli corps, sois raisonnable!
-...
-...
-Qu'est-ce qu'on fait maintenant?
-Ben..."
Et ça va finir comme ça. Sur un point d'interrogation. Ce ne sera pas une hécatombe comme chez Racine; Rodrigue et Chimène resteront bien vivants, et se prendront éternellement le chou. Ou pas. Si, comme moi, vous aimez les histoires qui finissent bien, vous imaginerez une fin heureuse: il l'aime, elle l'aime, ils s'aiment, et puis voilà. Le Cid, c'est que du bonheur.